Archives mensuelles : septembre 2017

Nina et Cybele  Landaise ( SF de 5 ans ) progressent ensemble au Centre équestre de Rouelles

MON COACH MON AMOUR

Myriam et Jos Kumps

Myriam et Jos Kumps

Je me suis toujours dit que si je dois apprendre, autant apprendre avec les meilleurs. Évidemment, le mot meilleur est adapté à notre niveau d’équitation – le meilleur qui nous fait avancer et qui nous donne confiance. C’est très important d’avoir une bonne basse d’équitation, et on peut l’acquérir avec le temps, le sacrifice, la persévérance et avec l’aide d’un bon instructeur. Ensuite, avec le temps et l’expérience, on peut demander des conseils, faire des stages ou aller nous perfectionner ailleurs. La communication, la confiance et la remise en question nous accompagnent quand on traverse des difficultés, car chaque cheval est un univers et chaque jour nous apporte une épreuve différente.

Pour les chevaux, c’est pareil, j’ai pu observer l’effet du changement continu d’écurie et de cavalier  sur les jeunes chevaux – avec le temps les chevaux ne comprennent plus rien, ils ne sont plus à l’écoute, on dirait qu’ils sont perdus et deviennent ce qu’on appelle des chevaux difficiles. On peut ainsi passer à côté de très bons chevaux car il faut de temps pour rééduquer un cheval, pour rétablir la confiance, et aujourd’hui le temps est un luxe.

Sur mon chemin j’ai eu la chance de travailler depuis le début avec des grands hommes de chevaux: Paolo Margi, Jos Kumps, Nelsson Pessoa, Samantha Lam, Pedro Veniss, Bertrand Lebarbier. Grâce à leur simplicité et professionnalisme, ils m’ont transmis leur savoir-faire et  l’envie de rendre cet art simple et beau. Merci à tous. Myriam Latorre Tomas

LA FIDELITE APPORTE LA PERFORMANCE?

Nina et Cybele Landaise ( SF de 5 ans ) progressent ensemble au Centre équestre de Rouelles

Nina et Cybele Landaise ( SF de 5 ans ) progressent ensemble au Centre équestre de Rouelles

Si vous parvenez à trouver un instructeur d’équitation qui est un très bon cavalier et qui a également la capacité de vous faire comprendre comment réaliser vos objectifs, vous êtes une personne heureuse et privilégiée, sinon vous êtes certainement mieux avec un instructeur compétent qu’avec un « grand nom » qui ne sait pas enseigner. A moins d’être une personne exceptionnelle qui peut apprendre en regardant les autres et que vous avez des années à perdre, vous avez besoin de quelqu’un qui vous explique quoi et comment faire pour fonctionner ensemble et pour vous rendre (vous et votre cheval) plus performants.

Sofian Chetioui, l'instructeur au Centre de Rouelles

Sofian Chetioui, l’instructeur au Centre de Rouelles

Votre premier instructeur est susceptible d’avoir une très forte empreinte sur votre équitation parce qu’il est responsable d’établir les bases de votre équitation et de créer votre « fonctionnement de base ». Plus vous dépensez de temps avec ce coach, plus votre base sera solide, ensuite vous pouvez vous améliorer en demandant de l’aide et des conseils supplémentaires provenant d’autres sources.

Cybele fait aussi des séances de photo au Rouelles

Cybele fait aussi des séances de photo au Rouelles

TROP DE CHANGEMENT C’EST LA CONFUSION ?

L’absence d’un système de base est l’un des problèmes en Amérique du Nord, où on change de coach dès que quelque chose ne va pas dans l’entraînement, et, bien sûr, nous devons également faire tous les stages offerts à la portée de main.

Pour le cavalier novice, le changement constant d’instructeur mène, au mieux, à la confusion et, au pire, aux dommages. Pareil pour le cheval, il finira par s’avérer préjudiciable. Un cheval ne peut pas  s’adapter à une méthode d’entraînement différente toutes les deux semaines sans perdre sa confiance et peut-être son esprit aussi.

Travail de base...

Travail de base…

Peu importe si les différents intervenants avec lesquels les débutants  travaillent sont des coaches excellents, ils ne vont pas enseigner exactement de la même manière, et à ce stade, plus n’est pas mieux. Il faut de nombreuses années d’entraînement et d’expérience à cheval avant qu’un cavalier puisse vraiment profiter d’un stage en intégrant les éléments utiles dans son programme tout en rejetant les idées qui ne fonctionnent pas pour son cheval. Il faut être assez expérimenté pour connaître la différence. La meilleure façon d’utiliser les stages alors que vous êtes encore débutant, est d’y assister comme auditeur libre, puis de discuter de l’expérience avec votre entraîneur  habituel, et peut-être essayer certaines des idées qui vous intéressent au cours d’une leçon.

Pas facile de marcher droit

Pas facile de marcher droit

Il peut arriver dans une relation élève-entraîneur qu’à un moment l’élève estime qu’il n’y a plus de progrès. Avant de rendre coupable votre instructeur (toujours le chemin plus facile), mettez-vous en question et demandez-vous: «suis-je un bon élève?» et « mon cheval est-il bien adapté  pour ce travail? » Si, après une remise en question, vous êtes absolument certain que le problème ne vient pas de vous, parlez à votre instructeur. Il peut y avoir un sentiment mutuel de frustration et de stagnation. Si les problèmes ne peuvent être résolus et que vous décidez de chercher de l’aide ailleurs, vous devez informer votre instructeur actuel de votre décision avant de se tourner vers quelqu’un d’autre.

Partout où vous allez, rappelez-vous, lorsque le succès arrive, de chaque personne qui a contribué à votre progression. Ce n’est pas seulement le fameux « finaliste » de votre meilleure version, mais aussi les gens qui vous ont accompagné pendant toute votre chemin qui sont responsables de votre réussite !

Anne Gribbons, Collective Remarks (extraits)

PATRICE ET MUSEROLLE

IMPORTANCE ET LE BON USAGE DE LA MUSEROLLE

MUSEROLLE

Selon l’idée populaire, une muserolle est là pour fermer la bouche d’un cheval et, en Allemagne, le terme « ferme-bouche  » est même utilisé pour nommer la muserolle. Ce n’est pas tout à fait faux dans différents aspects.

Importante pour un jeune cheval

Dans la formation d’un cheval récemment débourré la muserolle joue le rôle important, permettant de montrer au cheval comment gérer la pression de la bonne façon lorsque l’action du mors agisse. Avec un jeune cheval, il s’agit d’une réaction naturelle d’ouvrir la bouche ou de tordre la mâchoire quand il ressent une pression sur la langue ou les barres pour la première fois. Le jeune cheval tente d’échapper au premier contact (doux obligatoirement !!!) et contracte la musculature qui lui sert à mâcher et qui devrait être décontractée. En fermant la bouche de manière acceptable le jeune cheval apprend plus facilement à prendre le mors et à le mâcher ce qui n’est possible que si la muserolle n’est pas trop serrée. Lorsqu’on monte avec un mors brisé simple, l’action des rênes va transporter la pression vers les barres et la langue. Le cheval qui essaie de se soustraire au mors, retrouve une pression sur le nez par la muserolle et cède, idéalement en abaissant la tête. La règle générale est la suivante: plus une muserolle  est  placée basse, plus de pression prend le mors. Alors que la muserolle exerce une certaine pression sur le nez sensible du cheval, la courroie de la muserolle correspondant au menton soutient la mâchoire inférieure.

Une muserolle correctement ajusté contribue non seulement à montrer au jeune l’acceptation correcte du mors, mais aussi l’empêche d’apprendre des réactions désagréables comme de tordre  les mâchoires ou même de passer la langue sur le mors, choses que peuvent arriver, peu importe la bonne main du cavalier.

L’anatomie du cheval détermine le choix et l’ajustement de la muserolle

Pour un ajustement correct de la muserolle il faut tenir compte des parties suivantes de l’anatomie du cheval : l’os du nez (apophysis zygomatique), la mâchoire, la langue, les barres et la musculature de la mâchoire. L’os nasal et la crête de nez du cheval sur lesquels repose chaque muserolle deviennent plus délicates vers les narines.

La tête du cheval

La tête du cheval

La mâchoire inférieure se compose de deux parties osseuses qui se déroulent séparément pour s’unir près du sommet, où sont situées les incisives. Entre les incisives et les molaires, il y a une zone sans dents appelée les barres où repose le mors. La mâchoire inférieure n’est pas assez solide pour supporter une pression très forte et elle peut même se casser lorsqu’une certaine pression de mors avec un effet de levier fort est mise sur une mâchoire ouverte.

Les deux machoires

Les deux machoires

La langue du cheval est en grande partie un muscle qui remplit la bouche entre les dents. Elle agit comme un coussin pour le mors. Donc, chaque action du mors provoque une certaine pression sur la langue et sur les barres.

Les plus gros muscles de la tête du cheval sont les muscles de la joue. Le cheval commence à mâcher si la mâchoire est détendue et souple. Lorsque la musculature responsable de ce processus est contrainte pour une raison quelconque (la muserolle trop serrée par exemple), le cou et le dos du cheval deviennent raides et automatiquement les jambes postérieures sont également affectées. Parfois le blocage de la musculature à mâcher peut entraîner le grincement des dents.

Contrairement aux os et aux muscles, les nerfs restent invisibles pour nous. Cependant, il est intéressant de savoir que deux nerfs circulent dans des régions où nous mettons la muserolle. Un gros nerf termine là où l’on positionne la muserolle française, l’autre dans la rainure du menton où le bout de la muserolle est attaché. Ainsi, serré trop fort, il est probable que les nerfs soient comprimés, ce qui provoque des douleurs nerveuses au cheval.

Les règles à respecter absolument !!!!

-Toutes les muserolles doivent être réglées de manière à ne pas appuyer sur les narines ou l’os de la joue ; le flux d’air ne doit pas être restreint d’aucune façon !!

La machoire est à l'aise et le cheval détendu

La machoire est à l’aise et le cheval détendu

-Dans n’importe quelle muserolle ajustée on doit pouvoir passer 2 doigts sur les parties osseuses sous les sangles. Le cheval doit pouvoir encore ouvrir sa bouche, détendre la mâchoire et mâcher, sinon il ne viendra pas sur le mors sauf si on utilise la force.

MUSEROLLE ROMAIN

-Les muserolles doivent être choisies pas seulement pour une finalité mais on doit tenir compte aussi l’anatomie de la tête individuelle du cheval.

La célèbre cavalière de dressage classique français Catherine Henriquet donne un conseil général facile pour trouver la correcte fermeture de la muserolle: «Votre cheval doit encore pouvoir manger un bonbon». « Pour un jeune cheval qui sent le mors dans la bouche pour la première fois, c’est une réaction naturelle et immédiate de se défendre, par exemple en essayant de passer la langue sur le mors. Cela peut devenir systématique. Dans certains cas, lorsque les chevaux ont des bouches très sensibles, le cheval peut tordre la mâchoire même si le cavalier a une main douce. Ici, l’utilisation d’une muserolle permet d’éviter un problème avant qu’il se manifeste lui-même. Ajusté de manière correcte, une muserolle laisse au cheval assez de liberté pour pouvoir mâcher le mors. La muserolle doit être fermée de tel sorte que nous puissions encore donner au cheval un bonbon. Utilisé avec attention et respect, c’est une simple précaution pour limiter les problèmes liés au débourrage.  Avec nos chevaux plus avancés, nous utilisons la muserolle française (identique à l’anglaise). Cependant, la meilleure prévention contre les bouches ouvertes et de travers est une bonne main. Une bouche normale et une main juste c’est bien la meilleure façon d’avoir un bon contact, plutôt que de bloquer les mâchoires par une muserolle serré. Les chevaux qui n’ont pas montré de problèmes spécifiques au cours des 18 premiers mois de leur formation devraient pouvoir se passer d’une muserolle combinée ».

Catherine Henriquet

Catherine Henriquet

Pour détendre les muscles et préserver la bouche ?

En supposant que le cavalier a les mains douces et ne tire pas, la muserolle  aide à obtenir une bouche détendue car elle supporte le menton du cheval. Sans muserolle, la mâchoire s’ouvre plus facilement à partir de la pression du mors. Le vétérinaire autrichien, Robert Stodulka, mentionne dans son livre bien connu « Medizinische Reitlehre » qu’une muserolle qui n’est ni trop serrée ni trop basse, épargne la bouche du cheval et ne comporte aucun danger.

Les chevaux de dressage avec des mâchoires totalement fermées et leurs bouches ruinées par un contact trop fort et par une gourmette trop fermée, sont l’image la plus éloignée du dressage idéal.

Pour tenir le mors droit et fixe ?

Afin de donner des signaux précis et doux à travers le mors, la muserolle  doit être correctement installée, droite et aussi fixe que possible. Ruth Klimke, la mère d’Ingrid Klimke, la cavalière du complet très connue, considère que c’est la fonction principale d’une muserolle dans l’entraînement de dressage est de permettre que « le mors  reste fixe et tranquille  dans la bouche du cheval afin qu’il se sente à l’aise et confortable ».

Les mors brisés répondent à cette exigence simplement par leur construction, mais aussi les muserolles  peuvent aider à garder le mors droit et silencieux. Il semble que, en particulier, les muserolles combinés qui  se ferment devant le mors, mais aussi une bande de nez tombée correctement ajustée, aident le mors  à rester sans bouger. Cet effet ne se produit pas avec d’autres muserolles, comme la française.

Inutile ?

Il existe des disciplines de la FEI telles que l’endurance et le reining dans lesquelles nous voyons des chevaux sans muserolles, mais ce sont des disciplines équestres  qui n’ont pas besoin d’un contact constant et sont principalement montés avec des rênes longues. Le dressage consiste à avoir un contact constant, quoique léger, avec la bouche du cheval et, pour cela, nous devons avoir un impact et sur elle. Est-ce que cela signifie automatiquement un choix entre une bouche ouverte ou une bouche complètement serrée ? Pour les cavaliers de dressage professionnels, c’est une question inexistante, car les règles exigent une muserolle.

Parmi les cavaliers de dressage en dehors de la compétition, on peut voir des jeunes chevaux et des chevaux plus âgés montés à haut niveau sans muserolle, par exemple par les adeptes de Philippe Karl. Le Français, issu du Cadre Noir de Saumur, a créé une méthode basée sur ses expériences et ses connaissances de différents maîtres d’équitation, qu’il avait brevetés et appelé «École de légèreté». L’Allemand Martin Plewa, un cavalier international des années 70, et aujourd’hui le chef de l’École allemande d’équitation et d’attelage à Münster, a dit également qu’un cheval très bien dressé pourrait être capable de se passer d’une muserolle. L’ancien chef du Cadre Noir et le juge de la FEI, le colonel Christian Carde, comme Henriquet, un représentant de l’approche française, est à l’unisson avec Klimke et Plewa et lui a dit à Eurodressage: « Si un cavalier a de bonnes mains, il n’y aura pas de problèmes de bouche sur  un cheval bien entraîné, donc une muserolle est dispensable.  »

Ecole de la légèreté

Ecole de la légèreté

En principe, il devrait l’être. Cependant, tous les chevaux ne parviennent pas à ce niveau de légèreté, même parmi les mieux entraînés. De plus, tous les cavaliers, même au niveau olympique, n’ont pas ce contact idéal avec le mors, ni les mains douces et sensibles nécessaires pour obtenir un tel contact, hélas.

par Silke Rottermann pour Eurodressage.com

Dans le saut d’obstacles ?

On peut ajouter qu’en saut d’obstacles on peut parfaitement utiliser la muserolle française la moins contraignante mais on constate qu’aujourd’hui la muserolle combinée est devenue la plus répandue. Certains commentateurs estiment qu’elle empêche le cheval de se défendre dans le cas d’une action de main violente. Une telle main est à éviter de toute façon et le cheval va finir par se défendre en multipliant les refus ou d’une autre manière – apprendre à monter et à sauter sous l’œil d’un instructeur extérieur est donc primordial. La muserolle, comme chaque aide, doit donc être utilisée d’une manière réfléchie et surtout PAS TROP SERREE, car à la place de l’aide on se retrouve avec la souffrance du cheval et la souffrance n’a jamais aidé personne à fait un bon parcours !

Myriam Latorre Tomas

 

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LE DRESSAGE, UN ART DE VIVRE SELON BERTRAND LEBARBIER

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Si on souhaite obtenir le maximum de nos chevaux, il faut savoir les observer, les écouter et passer du temps avec eux.  Mes chevaux sortent trois fois par jour, à savoir marcheur, travail monté ou longé et paddock. Je les emmène à la plage aussi souvent que possible – tout cela est essentiel si l’on veut qu’ils durent….

Le bonheur à la plage de Deauville...

Le bonheur à la plage de Deauville…

Je viens de l’armée, j’ai passé 21 ans au régiment de cavalerie de la Garde Républicaine à Paris, basé avec les chevaux à Vincennes. J’ai aimé la rigueur, la discipline, les honneurs liés à l’appartenance à cette dernière unité montée de France.

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J’ai commencé ma carrière militaire en 91, puis en 97 j’ai passé le diplôme de Moniteur et Instructeur militaire à Fontainebleau (CSEM). Entre 2000 et 2012 j’ai fait partie de la section de Dressage de la Garde Républicaine, encadré par Serge Cornut et Hubert Perring. J’ai eu la chance de participer aux compétitions sportives nationales et internationales. En 2012, avec mon épouse et mes deux filles, nous avons décidé de quitter Paris et de choisir un autre cadre de vie. C’est ainsi que nous sommes arrivés en Normandie, région que nous apprécions particulièrement.

Depuis 2013, je suis installé au Pôle International du Cheval de Deauville, une structure avec de très belles installations qui permet à la fois de bénéficier d’un confort au sein des écuries et des pistes de travail. Je travaille aussi des chevaux dans des écuries à l’extérieur. Je me déplace beaucoup pour animer des stages et coacher les cavaliers en compétition de dressage au niveau national et international. Etant dans une région où le saut d’obstacles est la discipline dominante, j’ai le plaisir de faire travailler sur le plat de nombreux cavaliers d’obstacles qui cherchent à obtenir une bonne position et être le plus efficace possible dans le travail de leurs chevaux au quotidien et en vue de la compétition. J’adapte le travail de chaque cheval et cavalier en fonction de ses qualités et de ses défauts sans avoir recours trop facilement aux embouchures de plus en plus contraignantes.

Le confort des installations à Deauville

Le confort des installations à Deauville

Etant cavalier et entraîneur, j’oriente le travail des chevaux dans un but de valorisation et de compétition ainsi que le perfectionnement de l’ensemble de mes cavaliers. J’ai eu ainsi l’occasion de constater que le niveau des jeunes cavaliers et des seniors ne cesse d’évoluer concernant les élites sportives. En revanche, je pense qu’il est bon de rester vigilant sur l’enseignement dispensé dans les clubs. Le loisir et la rigueur ne sont pas incompatibles !!! L’un n’empêche pas l’autre !!

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Pour conclure, les chevaux nous apprennent l’humilité et la rigueur, avec eux on est obligé de se remettre en question continuellement en respectant une ligne de conduite et l’échelle de progression. Plus on progresse vers le haut niveau, plus on revient aux bases. Je pense, qu’en tant que professionnel il est bon de monter différents chevaux, avec le même objectif (orienter vers le Grand Prix) afin de transmettre un savoir cohérent et adapté à chaque couple cavalier-cheval.

Avec sa jument aux écuries du Pôle...

Dresser un cheval pour ce niveau ce n’est pas le plus dur, le plus dur c’est d’y rester et on n’y arrive pas tout seul. On a besoin de la famille, des partenaires, du maréchal, de l’ostéopathe, du vétérinaire, c’est un exploit collectif. De plus, j’ai la chance d’avoir à mes côtés ma fille, Anastasia, qui partage la même passion pour le dressage….

Anastasia en concours...

Anastasia en concours…

Pour savoir plus sur Bertrand et le contacter….

http://www.bertrand-lebarbier.com/